La transition socio-écologique
L’action écologique n’est pas une affaire d’experts ou de technocrates : elle nous concerne toutes et tous. Chacun peut agir, mais personne ne peut agir seul. Partager l’information et la connaissance, faire connaître les initiatives, donner l’envie et les moyens d’agir ensemble en Bourgogne-Franche-Comté, voici l’objet de ce site.
Un enjeu écologique, social et participatif
Pourquoi ce terme de “transition socio-écologique” ? La transition écologique, c’est le passage, rendu obligatoire par le changement climatique, à un mode de vie moins émetteur de carbone, moins consommateur d’énergie et plus respectueux de la biodiversité. Cette transition doit permettre le bien-être de la population, au bénéfice de toutes et tous. Cet aspect social est essentiel pour favoriser la cohésion du territoire et s’assurer de ne laisser personne au bord du chemin, notamment les personnes en situation de précarité.
Voilà pourquoi cette transition socio-écologique fait appel à l’association de toutes les parties prenantes d’un territoire, en incluant la participation la plus large possible des citoyens et des associations. Un dialogue permanent est indispensable : tout d’abord pour s’assurer que les avis, les craintes, les attentes de chacun et chacune soient prises en compte, mais aussi pour repérer et partager les actions concrètes qui naissent chaque jour au niveau local.
Bourgogne Franche-Comté en transition
BFC en transition est un projet de recherche action participatif porté par la DREALDREAL : Les directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) sont des services déconcentrés de l’État français, dépendant du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de la Cohésion des territoires. Sa mission est de « faire du développement durable une réalité quotidienne » (devise des DREAL)., la Maison de Sciences de l’Homme de Dijon et l’association In’Terre ActiV. L’objectif est d’expérimenter plusieurs méthodologies pour susciter une dynamique coopérative de transition socio-écologique :- Par l’interconnaissance et le croisement des savoirs entre citoyens, associations environnementales, associations du secteur socio-culturel, élus, agents de collectivités, chercheurs, entreprises,
- En donnant à voir les initiatives de transition existantes en BFC
- En favorisant la naissance de nouveaux projets concrets de transition dans les territoires
La recherche participative : un levier pour amplifier la transition
La recherche participative n’est pas un cadre homogène d’idées et de méthodes. C’est un ensemble de pratiques d’enquête qui ancrent la connaissance dans l’histoire, l’espace géographique et social. Elle ne se réduit pas à observer et étudier le comportement humain et les opinions des personnes, des groupes humains sur la réalité. Elle vise le changement social en organisant des modalités d’une recherche qui se construit « avec » les personnes et leurs collectifs et non « sur » ou « pour » les personnes et leurs collectifs. Pour monter en généralité, elle recontextualise des problèmes locaux dans une stratégie de transformation sociale à des échelles sociales, spatiales institutionnelles plus grandes. C’est ainsi que la recherche participative contribue à former des « publics », c’est-à-dire des communautés d’enquêteurs, qui parviennent à transformer les conditions qui les affectent. C’est ce à quoi s’attache le living lab territorial pour la transition socio écologique porté par la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon et qui accompagne la DREALDREAL : Les directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) sont des services déconcentrés de l’État français, dépendant du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de la Cohésion des territoires. Sa mission est de « faire du développement durable une réalité quotidienne » (devise des DREAL). BFC sur les différents projets détaillés sur ce site.Un outil de transition socio-écologique : le PCAET
Au niveau local, et plus précisément des intercommunalités, le Plan Climat-Air-Énergie TerritorialPlan climat-air-énergie territorial (PCAET) : Le Plan Climat Air-Énergie Territorial (PCAET) est un outil de planification qui a pour but d’atténuer le changement climatique, développer les énergies renouvelables et maîtriser la consommation d’énergie. Nouveauté par rapport à son prédécesseur PCET, il traite le volet de la qualité de l’air (le « A » dans le signe), et il est généralisé à l’ensemble des intercommunalités de plus de 20.000 habitants depuis janvier 2019. (PCAETPlan climat-air-énergie territorial (PCAET) : Le Plan Climat Air-Énergie Territorial (PCAET) est un outil de planification qui a pour but d’atténuer le changement climatique, développer les énergies renouvelables et maîtriser la consommation d’énergie. Nouveauté par rapport à son prédécesseur PCET, il traite le volet de la qualité de l’air (le « A » dans le signe), et il est généralisé à l’ensemble des intercommunalités de plus de 20.000 habitants depuis janvier 2019.), ou plus brièvement Plan Climat, est conçu comme un outil pour mobiliser et impliquer les forces vives dans un projet de territoire respectueux de l’environnement. Découlant de la loi relative à la transition énergétique et à la croissance verte de 2015, le PCAETPlan climat-air-énergie territorial (PCAET) : Le Plan Climat Air-Énergie Territorial (PCAET) est un outil de planification qui a pour but d’atténuer le changement climatique, développer les énergies renouvelables et maîtriser la consommation d’énergie. Nouveauté par rapport à son prédécesseur PCET, il traite le volet de la qualité de l’air (le « A » dans le signe), et il est généralisé à l’ensemble des intercommunalités de plus de 20.000 habitants depuis janvier 2019. est piloté par les communautés de communes ou d’agglomération, communautés urbaines ou métropoles. Si les intercommunalités de moins de 20 000 habitants n’ont pas l’obligation réglementaire de le faire, elles restent tout à fait libres d’initier une démarche de ce type.
Le Plan Climat consiste à définir des actions concrètes, répondant à des enjeux planétaires qui ont des répercussions locales :
- la réduction des émissions de gaz à effet de serreGES : Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l’atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre, ce qui entraine une augmentation des températures. (GESGES : Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l’atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre, ce qui entraine une augmentation des températures.)
- l’adaptation au changement climatique
- la sobriété énergétiqueSobriété énergétique : La sobriété énergétique est une démarche collective et/ou individuelle qui vise à réduire les consommations d’énergie par des changements de comportement, de mode de vie et d’organisation (moindre usage de la voiture, alimentation plus locale et de meilleure qualité etc.).
- la qualité de l’air
- le développement des énergies renouvelables
Les éléments qui figurent dans un PCAETPlan climat-air-énergie territorial (PCAET) : Le Plan Climat Air-Énergie Territorial (PCAET) est un outil de planification qui a pour but d’atténuer le changement climatique, développer les énergies renouvelables et maîtriser la consommation d’énergie. Nouveauté par rapport à son prédécesseur PCET, il traite le volet de la qualité de l’air (le « A » dans le signe), et il est généralisé à l’ensemble des intercommunalités de plus de 20.000 habitants depuis janvier 2019. sont concrets et opérationnels : il ne s’agit pas de déclarations d’intention, mais de véritables actions que les signataires du PCAETPlan climat-air-énergie territorial (PCAET) : Le Plan Climat Air-Énergie Territorial (PCAET) est un outil de planification qui a pour but d’atténuer le changement climatique, développer les énergies renouvelables et maîtriser la consommation d’énergie. Nouveauté par rapport à son prédécesseur PCET, il traite le volet de la qualité de l’air (le « A » dans le signe), et il est généralisé à l’ensemble des intercommunalités de plus de 20.000 habitants depuis janvier 2019. s’engagent à mettre en place, et qui font l’objet d’une évaluation.
Pour faire du Plan Climat un véritable outil au service d’un projet de territoire, son élaboration doit associer largement toutes les parties prenantes : collectivités, services de l’État, entreprises, associations, citoyens. Toutefois, force est de constater que cet objectif est rarement mis en oeuvre par manque de temps mais aussi par manque de culture de la participation.
La DREALDREAL : Les directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) sont des services déconcentrés de l’État français, dépendant du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de la Cohésion des territoires. Sa mission est de « faire du développement durable une réalité quotidienne » (devise des DREAL). porte un projet visant à vulgariser les enjeux des Plans climats et à donner envie aux collectivités territoriales de s’engager dans des dynamiques de concertation. Pour cela, la DREALDREAL : Les directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) sont des services déconcentrés de l’État français, dépendant du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de la Cohésion des territoires. Sa mission est de « faire du développement durable une réalité quotidienne » (devise des DREAL). s’est associé à l’agglomération de Lons le Saunier, pour expérimenter une méthodologie de mobilisation des acteurs vers la transition.
> En savoir plus sur le PCAET de Lons-le-Saunier
> Consultez le site de l’Ademe pour plus d’informations