Transports
et mobilités
Le besoin de déplacement répond à la nécessité pour les individus d’accéder aux services et à l’emploi, dans un contexte où la tendance, pour les ménages, est de résider dans un environnement apaisé. Ainsi, il est fréquent d’habiter dans un village (rural ou péri-urbain) où l’offre de transports en commun est inexistante ou inadaptée. L’utilisation quotidienne de la voiture pour aller travailler et consommer en ville n’est pas sans conséquence sur l’environnement et la qualité de l’air.
C’est pourquoi développer les modes de déplacement alternatifs à l’autosolisme (voyager seul en voiture), en favorisant les transports en commun, le covoiturage, le vélo va dans le sens de la transition écologique. Il est également possible de pratiquer l’intermodalité, c’est-à-dire d’avoir recours à plusieurs modes de transport (train, bus, vélo, marche) pour un même trajet en limitant au maximum la voiture.
Parmi l’ensemble des modes de transport, la mobilité activeLa mobilité active, est une forme de transport de personnes, et parfois de biens, qui n’utilise que l’activité physique humaine comme source d’énergie, à l’instar du vélo ou de la marche. a le moins d’impact sur l’environnement, notamment sur la pollution de l’air. La marche, le vélo, la trottinette, le skateboard, etc. sont en effet des pratiques écologiques qui ont également l’avantage d’être bénéfiques pour la santé !
Éléments et chiffres-clés
- Le transport est aujourd’hui le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serreGES : Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l’atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre, ce qui entraine une augmentation des températures. (GESGES : Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l’atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre, ce qui entraine une augmentation des températures.) avec 31 % des émissions nationale
- En France, la quasi-totalité de l’énergie nécessaire à la mobilité des personnes est aujourd’hui fournie par les énergies fossiles conventionnelles (le pétrole).
- Le chantier « mieux se déplacer » de la planification écologique représente 13 % des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre au niveau régional d’ici 2030
- 80 % des déplacements dans la région BFC effectués en voiture contre 63 % au niveau national
- Les mobilités actives restent limitées aux déplacements les plus courts qui représentent tout de même une part non négligeable des déplacements domicile travail (7 % de marcheurs et 2 % de cyclistes en BFC).
Que faire concrétement ?
- par les citoyens : privilégier des déplacements par des modes actifs (marche à pieds, vélo, etc.), les transports en commun, le covoiturage lorsque c’est possible ; s’impliquer dans des initiatives associatives tels que les ateliers de réparation de vélos, les pédibus (déplacement à pied collectif), les systèmes d’organisation de covoiturage ou d’autostop citoyen.
- par les acteurs économiques : élaborer un plan de mobilité qui vise à augmenter l’efficacité des déplacements des salariés d’une entreprise en vue de diminuer les émissions polluantes ; soutenir le développement du télétravail ; promouvoir l’utilisation du vélo (indemnité kilométrique vélo, parking vélo, achat d’une flotte de vélos classique ou à assistance électrique, développer les vélos cargo pour les livraisons) ; mettre en place d’un service d’autopartage et de covoiturage.
- par les collectivités : s’engager durablement dans une politique d’aménagement et de mobilité globale pour tous les usages et pour tous les âges de la vie, intégrant le report modalLe report ou transfert modal est le report d’une partie des flux d’un mode de transport vers un autre, de l’automobile vers le rail par exemple. dans la planification ; développer les aménagements de pistes cyclables et de parkings vélos ; favoriser l’emport des vélos dans les transports en commun ; développer des projets d’autopartage, de covoiturage et d’auto-stop organisés ; agir sur les déplacements scolaires ; optimiser l’offre de transports en commun et améliorer la tarification et la qualité de service ; renouveler le parc de matériels en privilégiant de nouveaux modes d’énergie ; faciliter la multimodalitéLa multimodalité désigne l’existence de plusieurs modes de transport différent pour connecter deux lieux, offrant ainsi le choix à l’usager. ; développer les mesures incitatives individuelles et collectives.
Exemples inspirants
- L’agglomération de Vesoul propose des aides à l’acquisition de vélos à assistance électrique en complément de celles de l’État
- Rezo Pouce : un système d’organisation de l’auto-stop
- C ma bulle : un dispositif de covoiturage pour le transport scolaire
- Vélo bus : l’association Vélo Mâcon en ville expérimente le ramassage scolaire à vélo
- Cartes des ateliers de réparation de vélo
- La compagnie des triporteurs de Lons-le-Saunier : service de livraison à vélo pour les personnes à mobilité réduite ou en difficulté économique
- Véligaz : une équipe de plombiers dijonais à vélo
- Ciné Cyclo : cinéma itinérant et pédagogique alimenté par l’énergie produit par les cyclistes