Agir pour la transition socio-écologique

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Alimentation

Alimentation

Des produits alimentaires d’exception constituent le patrimoine de la région : fromages, vins, miels, fruits et légumes. Pour autant, les aliments que nous consommons viennent souvent de loin. Cette évolution de l’alimentation, énergivore dans sa production, a un impact sur le réchauffement climatique. Les impacts sont également importants sur la qualité de l’eau, la déforestation, la qualité des sols, la pollution de l’air, la consommation d’eau et la biodiversité. Ainsi, mieux consommer (sobriété, bio, local…) c’est agir pour la préservation de l’environnement. S’intéresser à ce qui se trouve dans nos assiettes, c’est aussi une question de santé : l’essor du bio se développe en réaction aux dangers potentiels que représentent les pesticides.

Aujourd’hui, la notion de “circuits courts” se développe. Il s’agit d’un système économique qui vise la diminution des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs. Toutefois, les circuits courts n’impliquent pas nécessairement une baisse des transports. Concrètement, un magasin français qui s’approvisionne directement auprès d’un producteur grec est en circuit court. C’est la notion de “circuit de proximité” qu’il convient d’adopter lorsque l’on souhaite s’assurer d’une provenance des produits proche du lieu d’achat. En limitant le transport de marchandises, les circuits de proximité s’inscrivent dans une perspective de transition écologique.

Que faire concrétement ?

De nombreuses actions sont possibles, individuelles ou collectives, pour favoriser un mode d’alimentation durable

 

Par les citoyens : acheter des produits alimentaires locaux et/ou biologiques, notamment dans les magasins ou marchés qui s’approvisionnent en circuit de proximité (type AMAP) ; limiter au maximum le gaspillage alimentaire ; jardiner sans pesticides ; s’investir dans des associations locales qui favorisent une alimentation durable comme Terre de Liens ou les Incroyables comestibles

Par les acteurs agricoles : évoluer dans les pratiques vers une agriculture raisonnée ou biologique ; diminuer le recours aux pesticides; s’inspirer des pratiques de la permaculture et de l’agroforesterie.

Par les collectivités : accompagner les agriculteurs dans l’évolution de leurs pratiques ; pratiquer la commande publique durable ; élaborer un projet alimentaire territorial écologique ; favoriser l’agriculture bio et local dans la restauration collective ; mettre à disposition des habitants des jardins partagés ; développer une ceinture verte autour de la ville (maraichage, rotation de cultures en céréales) ; créer une régie communale agricole biologique ; mettre à disposition des terres communales pour l’installation d’agriculteurs biologiques ; organiser un marché biologique.  

Exemples inspirants

Éléments et chiffres-clés

  • L’alimentation représente près de 25 % des gaz à effet de serre en France
  • Des millions de tonnes de nourriture sont gaspillés chaque année en France : cela représente 30 kg par an et par habitant, dont 7 kg encore emballés. Ce gaspillage coûte 12 à 20 milliards d’euros par an en France, soit entre 100 et 160 euros par habitant.

(Source : ADEME)

  • La chantier « Mieux se nourrir » de la planification écologique représente 10 % des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre au niveau régional d’ici 2030 
  • 11 % des exploitations de Bourgogne-Franche-Comté sont engagées en agriculture biologique 
  • 53% du territoire régional est couvert par les espaces agricoles dont la moitié en prairies 
(Source : COP BFC)
 
 

 

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